Promouvoir une bonne alimentation
A un certain âge de notre vie, notre métabolisme de gestion des aliments consommés n’est plus pareil, du coup quelques adaptations sont nécessaires. Mais il faut avant tout privilégier le plaisir et ne pas hésiter à recourir à certains services. Nous avons entre autres certains points spécifiques qui sont à considérer, à savoir :
Au moins trois repas par jour :
Il est important de tenir compte de la répartition des prises alimentaires dans la journée, sachant que le minimum est de trois repas par jour et qu’il est préférable de retrouver les habitudes de l’enfance avec un vrai goûter. Les portions de chaque repas doivent être adaptées aux besoins nutritionnels et à l’appétit de chacun : il ne sert à rien de se forcer à absorber de grandes quantités de nourriture, il est préférable de repartir l’apport tout au long de la journée. Lorsque le parent n’a pas assez faim pour terminer son déjeuner, on peut manger son dessert à l’heure du goûter, et l’on peut également prendre une collation légère entre 10 et 12 heures, un yaourt avec un jus de fruit, par exemple.
Des aliments riches en protéines:
Pour conserver au mieux le capital musculaire de la personne agée, il est bon de consommer des aliments riches en protéines au moins une fois par jour. Consommer un produit laitier à chaque repas présente l’avantage d’apporter à la fois des protéines et une partie du calcium nécessaire.
Des fruits et des légumes tous les jours:
Chez la personne âgée, fruits et légumes doivent assurer quotidiennement les apports nécessaires en fibres, en vitamines et en sels minéraux. Les aliments riches en fibres sont souvent moins digestes crus (crudités). Pour éviter les troubles intestinaux, mieux vaut faire cuire une partie des fruits et des légumes consommés.
Des féculents à tous les repas:
Les féculents comme les légumes secs, le riz ou les pommes de terre, ainsi que les produits à base de céréales tels que pain, pâtes et céréales du petit-déjeuner apportent l’énergie quotidienne nécessaire et devraient être consommés à tous les repas.
Se peser une fois par mois (pour ceux qui ont la possibilité, surtout ceux de moins de 75 ans):
En emmenant nos parents à se peser une fois par mois, on prend la bonne habitude de surveiller son poids. Si celui-ci diminue sans raison apparente, une consultation médicale pourra se faire.
N’oublions pas que les besoins nutritionnels augmentent en cas de maladie ou de convalescence, même si l’appétit diminue.